Joyeux anniversaire à Franprix ! En travaillant en association avec la chaîne française de supermarchés, Jérôme Mesnager, parisien et artiste de la rue chevronné, a mis sa dernière œuvre en dehors d’un magasin Franprix à Saint-Ouen dans le département de Saint-Seine-Denis, dans les banlieues du nord de Paris. La peinture de Mesnager commémore le 60ème anniversaire de l’établissement de l’entreprise et elle illustre deux des personnages « hommes en blancs » qui sont typiques du style de Mesnager. Les deux hommes blancs se tiennent la main et ils semblent batifoler, entourés par des oiseaux. Franprix fait partie du Groupe Casino d’épiceries, qui tient 11,6% du marché français et qui dirige des chaînes tout autour du monde, du Brésil jusqu’au océan Indien. Nombreux sont ceux qui vantent le pouvoir démocratique de l’art de la rue. Sans le snobisme et le népotisme de la gallérie, les artistes de la rue rend l’art plus accessible, en l’utilisant comme la voix de ceux qui sentent exclus. Ainsi, la promotion d’une des chaînes la plus grande de la France par Mesnager, secoue un peu.
Il y a quelques années, Franprix, qui avait une réputation pour sa grande sélection de produits bon-marchés, a décidé de faire une énorme rénovation de ses magasins, tout en élevant les prix de beaucoup de produits ordinaires. Franprix est loin d’être une petite institution communautaire qu’on doit célébrer, il est plutôt un symbole des niveaux croissants de l’inégalité des revenus en France et partout dans le monde.
Les grands supermarchés n’exploitent pas seulement leurs ouvriers, leur contrôle du marché leur permet également de manipuler et de réduire le choix des consommateurs. Les groupes de supermarchés continue à grandir et acheter des chaînes locales, et par conséquent les producteurs doivent fusionner et grandir afin de maintenir des commandes importantes, ce qui défavorise les petits producteurs. Les supermarchés utilisent aussi des tactiques de marketing insidieux pour essayer d’influencer les habitudes de leur clientèle, qu’ils peuvent traquer à travers des cartes de fidélité. Par exemple, les gâteries malsaines telles que des céréales trop sucrées, sont souvent mises à la hauteur des yeux d’enfants, afin d’augmenter les ventes.
Nombreux sont ceux qui vantent le pouvoir démocratique de l’art de la rue. Sans le snobisme et le népotisme de la gallérie, les artistes de la rue rend l’art plus accessible, en l’utilisant comme la voix de ceux qui sentent exclus. Ainsi, la promotion d’une des chaînes la plus grande de la France par Mesnager, secoue un peu.
Prenons par exemple la famille Walton. Les propriétaires d’une chaîne de supermarchés même plus grande, Walmart, ils sont la famille la plus riche des États Unis d’Amérique avec une fortune qui a été estimé à environ $175 000 000 000 (175 milliards de dollars), divisée entre sept individus. Alors que les employés de Walmart souffrent avec leur salaire d’un peu plus de $10 et se tournent vers l’aide sociale, les sept membres de la famille garde leur fortune qui vaut plus de la richesse combinée de 40% des américaines qui sont les plus pauvres. En plus, une enquête de 2014 a révélé qu’environ $6 200 000 000 (6,2 milliards de dollars) de revenu fiscal a été dépensé sur l’aide sociale des employés de Walmart qui ont un salaire injuste. Joyeux anniversaire à Franprix !
De la même manière que Franprix présente seulement les bananes de la forme la plus parfaite, Jérôme Mesnager nous montre ses hommes en blanc qui batifolent, des représentations de l’idéal grec du corps parfait des hommes. Pourtant, on ne doit pas célébrer la perfection fausse que des tels magasins essayent de nous transmettre. La richesse et le pouvoir des chaînes de supermarchés, est quelque chose qu’on doit mépriser.
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Le site web de Jérôme Mesnager, ici.
L’instagram de Jérôme Mesnager, ici.